Interview de Jérôme Pirmez, co-créateur de Drink a Flower

Rencontre avec Jérôme Pirmez, 24 ans, le co-créateur de Drink a Flower. Boisson pétillante non-alcoolisée à base de fleurs de sureau. Leur but est de proposer une boisson saine, BIO et rafraîchissante qui est faite à base de produits locaux. Dans leur projet, ils sont aidés par l’incubateur pour édudiant-entrepreneur « Yncubator » à Louvain-La-Neuve.

D’où est venue votre idée ?

De ma collègue Marine, qui elle-même a eu l’idée de sa soeur.

Pourquoi avez-vous décidé de vous lancer dans l’entrepreneuriat en tant qu’étudiants ?

On avait tous les deux une envie d’entreprendre depuis quelques temps. On était dans des associations d’étudiants car on voulait faire quelque chose en plus de nos études. Lancer notre propre projet entrepreneurial était donc tout naturel.

Pourquoi avez-vous décidé de vous associer ?

On se connaissait bien et on avait déjà fait un petit concours entrepreneurial ensemble, et ca matchait bien.

Pourquoi avoir choisi votre incubateur-étudiant et pas un autre ?

On étudiait à Louvain-la-Neuve, donc l’incuba- teur de Louvain-la-Neuve, le Yncubator, était certainement celui qu’on allait choisir. En plus on avait pas mal d’amis qui étaient déjà dedans.

Quel rôle joue cet incubateur dans votre par- cours ? Que fait-il pour vous aider ?

Il nous encadre beaucoup notamment grâce au coach que l’incubateur nous a attribué. Il donne un cadre, un lieu de travail, cela est plus rassu- rant. Quand on se lance en étant jeune étudiant, on a parfois envie d’encadrement. Si on est livrés 100% à nous même, ça peut être assez effrayant.

A quoi ressemble le quotidien d’un étudiant- entrepreneur ?

Une alternance entre cours/travaux de groupes/ TP et des rendez-vous pour le projet. Il faut vraiment bien apprendre à s’organiser et ne pas tout mélanger. Ca m’est arrivé de travailler pour mon projet en plein milieu d’un TP, ce qui n’est pas vraiment top.

Quel est le plus gros obstacle que vous avez rencontré ?

Pour nous c’était la production. Trouver des sous-traitants capables de nous aider dans notre production nous a vraiment pris du temps. Mais on y est arrivés.

Quels sont vos objectifs futurs ?

Développer une gamme. J’aimerais avoir 2 nou- veaux gouts d’ici peu.

Quel conseil donneriez-vous aux étudiants qui n’osent pas se lancer ?

En parler aux autres. Demander à ceux qui l’ont déjà fait ce qu’ils en pensent. Ca aide vraiment de recevoir de bons conseils.