Quelle entreprise allez-vous créer ?

Objectifs Objectifs

Choisir le type d'entreprise qui correspond le mieux à son projet

Quand? Quand?

En phase de préparation du projet.

Avec qui? Avec qui?

Seul ou avec l'aide de votre expert comptable.

L'essentiel

Le monde de l’entrepreneuriat est vaste et ouvre de nombreuses possibilités.

Voici une liste non exhaustive des formes les plus courantes d’entrepreneuriat :

  • Vous créez votre propre emploi (par opportunité ou par nécessité).
  • Vous créez une entreprise commerciale ou de services, seul ou en vous associant.
  • Vous reprenez une entreprise existante (familiale ou non).
  • Vous développez une startup innovante prenant appui sur les nouvelles technologies.
  • Vous fondez une entreprise sociale, coopérative ou collaborative (basée sur les valeurs du partage).
  • Vous démarrez un projet d’entreprise verte (en lien avec l’environnement ou avec l'économie circulaire).
  • Vous ouvrez une franchise (entrepreneuriat guidé).

1. Créer son propre emploi

Devenir indépendant et créer son propre emploi constitue souvent une alternative, voire une solution, pour ceux qui éprouvent des difficultés à (re)trouver un emploi.

Selon une étude réalisée par ICHEC-PME et l’ABE en 2007, 49% des créateurs d’entreprise en Région de Bruxelles-Capitale ont lancé leur entreprise dans une logique d’autocréation d’emploi. 

 

Démarrez en douceur

La meilleure façon de se préparer à ce grand saut est d’y aller à petits pas. En travaillant comme indépendant à titre complémentaire par exemple ou en profitant du soutien d’une structure de portage salarial, d’une coopérative d’activité ou d’un incubateur.

Cela permet de se familiariser avec la vie d’indépendant, sans prendre trop de risques.

2. L'entrepreneuriat social, une autre logique économique

L’entrepreneuriat social regroupe diverses formes d’entreprises qui se mettent au service d’une cause par le biais de la commercialisation de produits ou de services. 

L’entrepreneuriat social couvre un large spectre d’activités : du microcrédit à la création d’emplois locaux, de l’éducation à l’accès aux soins, de la réinsertion professionnelle à l’aide aux pays en développement, du handicap au droit des femmes. Avec un objectif commun : rendre le monde meilleur. 

Trois principes fondamentaux

  • La mission sociale. Elle est fondamentale. Elle vise la mise en oeuvre de solutions innovantes pour répondre à divers problèmes sociaux.  Exemple : la banque Grameen a l’objectif de réduire la pauvreté rurale, en particulier pour les femmes. 
  • La gouvernance participative. Beaucoup d’entreprises sociales prennent la forme d’une coopérative, ce qui permet d’impliquer les parties prenantes. Le principe de base ici est de créer de la « valeur sociale ». Le processus de décision n’est pas fondé sur la propriété du capital.
  • Le modèle économique. Outre les subventions publiques et les dons, les entreprises sociales s’appuient sur les revenus obtenus auprès de leursclients : les associations d’aide au logement ou les sociétés de microcrédit réclament des intérêts ; les entreprises de commerce équitable vendent des produits.

 

 

Comme pour toute entreprise, cela implique prise de risque, production de biens et services, création de richesses et d’emplois.    

Pour en savoir plus, voir la fiche "Mettre en place un projet d'entrepreneuriat coopératif ou collaboratif"

3. Lancer une startup innovante

Une startup marie innovation radicale et technologie. Elle attire de plus en plus les jeunes entrepreneurs. 

Une startup est plus qu’une "jeune entreprise qui démarre" ou une "entreprise technologique". Le plus souvent elle explore, expérimente, pour créer de la valeur pour le client. Elle cherche comment lui délivrer cette valeur et comment gagner de l'argent tout en le faisant.

 

 

La différence fondamentale entre une entreprise « classique » et une startup, c’est que la première choisit et exécute un Business Model qui fonctionne, tandis qu'une startup cherche essentiellement un nouveau business model. Elle suit de ce fait une logique itérative et dynamique (tests et erreurs).

 

Les principales caractéristiques d'une start-up

·       Temporaire : une startup est une phase particulière, et le principal objectif est d'en sortir. Il s’agit de transformer une idée en entreprise, de trouver une nouvelle manière de rendre un service, de créer de la valeur.

·       Recherche d'un Business Model : être une startup c'est apporter de la valeur à des clients avec un produit ou un service que personne n'a jamais réalisé avant. Et l'enjeu est de trouver et construire le Business Model pour le faire.  

·       Industrialisable/Reproductible : la startup cherche un modèle qui, une fois qu'il fonctionne, peut être réalisé à plus grande échelle, dans d'autres lieux, ou être développé par d’autres. L'exemple le plus parlant est celui d'Airbnb ou d'Uber, qui se déploient ville par ville à partir d'une recette qui fonctionne.

·       Scalable (pour une croissance exponentielle) : une startup se doit de trouver un modèle où plus le nombre de clients augmente, plus les marges sont grandes. Les premiers clients coûtent plus chers que les suivants, et ainsi de suite.

 

C'est cette « scalabilité », et le fait que le modèle soit reproductible, qui permet aux startups de grandir vite et en peu de temps, comparativement à une entreprise plus classique.

Une vidéo pour mieux comprendre ce qu'est une start-up


 

Pour en savoir plus

Le guide des startups : http://www.oezratty.net/wordpress/2017/guide-des-startups-2017/

 

Génération startup : https://www.slideshare.net/Bpifrance/generation-start-up 
 

4. Devenir franchisé

La franchise repose sur une convention entre deux personnes indépendantes : un franchiseur et un franchisé. Le franchiseur met un concept, une marque ou une méthode de production à la disposition du franchisé qui est chargé de le/la promouvoir de manière autonome. En échange, le franchisé octroie une rétribution financière au franchiseur, le plus souvent sous la forme d’un pourcentage du bénéfice réalisé.

 

Le principal avantage pour le franchisé se situe au niveau du soutien qu’il reçoit de la part du franchiseur. Le franchiseur organise souvent des formations ou propose du coaching sur toutes sortes de sujets. L’expérience montre que grâce au soutien prévu dans le cadre d’un contrat de franchise, le franchisé court nettement moins de risque de faillite que s’il était entièrement livré à lui-même.

Pour en savoir plus

 

Guide du créateur en franchise 

 

Livre blanc de la franchise 

Pour aller plus loin